Kiabi à Douai : l'entrepôt logistique se fait beau avant l'arrivée des salariés

Revue de Presse

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L'entrepôt logistique Kiabi se fait beau avant l'arrivée des salariés

Chaque entrepôt Kiabi délivre une partie de la gamme à l'ensemble des magasins. Pour celui de Lauwin-Planque, ce sera le garçon (enfant et ado), et la « femme actuelle ».

Un océan de racks à palettes. Bienvenu au royaume de l'entreposage taille XXL. L'entrepôt logistique Kiabi de Lauwin-Planque, le dernier né de la bande après Villeneuve-d'Ascq, Saint-Dizier, Tournai en Belgique, Dourges, est un bébé joufflu (66 000 mÇ). Près du double du voisin du Pas-de-Calais (35 000 mÇ).
Le directeur du site, Ludovic Leleuw, n'attend qu'une chose : lui donner à manger. « L'activité démarrera le 11 mai », confirme-t-il.
Avec soixante-douze agents logistique, onze coordinateurs (leurs supérieurs), cinq cadres et une coordinatrice administrative. À eux de prendre garde à ne pas égarer les 15 millions de pièces de vêtements qui passeront par l'entrepôt en 2009. Un passage éclair. Les chemisiers et tee-shirts ne moisiront pas là.
Les acheteuses françaises, italiennes, espagnoles et même russes tempêteraient. « Toutes les trois semaines, les magasins Kiabi font une opération commerciale. » D'où des afflux de commandes pour l'entrepôt de Lauwin-Planque spécialisé dans les vêtements garçon 3-10 et 8-16 ans et « femme actuelle ». À chaque entrepôt son créneau.
Les robes à fleurs confectionnées au Pays du Milieu découvrent l'Europe via ses ports (notamment Anvers et Le Havre). Puis elles sont réacheminées, principalement par le train, à Dourges. À 9 kilomètres de Lauwin-Planque. Une proximité qui a fait pencher la balance pour le site douaisien lorsque l'enseigne, créée en 1978, a voulu ouvrir sa cinquième plate-forme. Dourges livrera par camions entiers des palettes de vêtements à Lauwin-Planque.
À charge pour les agents logisticiens de répondre aux commandes des quelque 220 magasins de l'enseigne.
« Les grands rendez-vous sont les soldes d'été, d'hiver et la rentrée des classes. L'activité d'un entrepôt logistique est en dents de scie. En période de crête, il devrait y avoir une centaine de mouvements de camions par jour », commente Ludovic Leleuw.
Autant dire que le boulot ne va pas manquer : l'enseigne est leader des grandes surfaces spécialisée textiles avec 25 % de parts de marché. À terme, 200 millions de pièces par an vont faire un bref séjour à Lauwin-Planque. D'où un process industriel très au point avec un robot stockant les colis dans les racks. Mais la pierre angulaire du dispositif sera une machine de tri adaptée aux vêtements textiles non emballés. Un monstre de 110 mètres de long et de 15 mètres de large installé en fin d'année.
Bertrand Bussière


Revue de Presse du 30 mars 2009 - Source : La Voix du Nord